Le promoteur: Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Besançon

Etude Side by Cide : Etude de phase 1-2b utilisant des lymphocytes T (LT) génétiquement modifiés, exprimant le gène inductible de la caspase 9 humaine (iCasp9) et le gène de sélection ΔCD19 dans le traitement de la réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) chez des patients recevant une greffe hématopoïétique allogénique. La réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) reste un des problèmes majeurs responsable de la morbidité et de la mortalité suite à une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Malgré les prophylaxies immunosuppressives médicamenteuses actuelles, la GvHD touche toujours plus de 50% des patients recevant une allogreffe familiale compatible. Diverses techniques de manipulation du greffon ont déjà été testées pour limiter cette alloréactivité délétère et une première approche de thérapie génique basée sur la méthodologie du gène suicide, iCasp9, a été expérimentée avec succès. L’objectif de cet essai est d’étudier l’utilisation des lymphocytes T (LT) génétiquement modifiés, exprimant le gène inductible de la caspase 9 humaine (iCasp9) et le gène de sélection ΔCD19 dans le traitement de la réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) lors de la greffe hématopoïétique allogénique. Les patients concernés par cette étude forment deux cohortes : La cohorte initiale, cohorte 1, est composée des patients pour lesquels une greffe de CSH est indiquée et présentant un risque élevé de GvHD, défini par un âge du receveur et du donneur > 40 ans. Les patients de la cohorte 2 constituent un sous-ensemble de la cohorte 1. Ce sont les patients présentant une GvHD aiguë (grade 2 et plus) suite à une greffe de moelle osseuse à faible concentration de cellules immunitaire (B & T-déplété) et une greffe de cellules T génétiquement modifiées pour exprimer le gène de la protéine iCasp9, et qui recevront le traitement par l’AP1903 par voie intraveineuse. Dans le cadre de cette étude, les lymphocytes T seront administrés à des doses croissantes d’un groupe de patients à l’autre. Les lymphocytes T seront administrés par le même cathéter juste avant l’injection de moelle osseuse. Une dose de paracétamol et dexchlorphéniramine sera administrée 30 minutes avant la perfusion pour la prévention de l'hypersensibilité potentielle pour le Solutol HS15 ou l’AP1903. Une seconde dose d’AP1903 pourra cependant être administrée en cas de premier échec. Si les patients et leurs donneurs sont éligibles, l’étude sera réalisée comme suit : * Sélection et vérification de l'éligibilité du donneur et du receveur, entre 80 à 45 jours avant la greffe. * Prélèvement du plasma du donneur 45 jour avant la greffe. * Prélèvement des cellules mononuclées et de plasma du donneur et production des cellules génétiquement modifiées (CGM) exprimant le gène de iCasp9, entre 30 et 20 jours avant la greffe. * Validation des critères de libération des CGM iCasp9 entre 15 à 8 jours avant la greffe. * Une semaine avant la greffe, les patients auront un traitement de conditionnement par du cyclophosphamide associé à une irradiation totale en 6 séances, à raison de 2 séances par jour pendant 3 jours, ou du cyclophosphamide associé à du busulfan par voie intraveineuse. Le jour de la greffe : - Prélèvement de la moelle osseuse du donneur et déplétion en lymphocytes T (CD3+) et B (CD19+), - Injection des CGM (iCasp9) aux patients, - Injection de la moelle osseuse appauvrie en cellules T et B aux patients, - Monitoring (Biothéque, phénotypage CGM, T, B, NK et RTE). Les patients recevront des soins de réanimation hématologique tels que le réclame une greffe de moelle osseuse allogénique pendant 18 mois. Les complications inhérentes à la greffe de moelle telles que la toxicité du conditionnement, la cytopénie et les infections seront traitées de façon habituelle selon les procédures en vigueur (JACIE). Les patients feront l'objet d'une surveillance clinique et biologique planifiée en hôpital de jour et en consultation après leur retour à domicile. Une deuxième administration de cellules génétiquement modifiées sera effectuée entre 1 à 3 mois, le cas échéant. Le suivi des patients se déroulera sur 18 mois : - Examen clinique (quotidien pendant les hospitalisations) sera réalisé de façon hebdomadaire les trois premiers mois, mensuellement jusqu’à 6 mois puis tous les 3 mois. - Bilan Hématologique, bilan biochimique, sérologies infectieuse (pré-greffe) et prélèvement bactério-virologique et fungique (post-greffe) ainsi que la charge virale (CMV, EBV, BKV ; CHU) seront réalisés de façon hebdomadaire les trois premiers mois, mensuellement jusqu’à 6 mois puis tous les 3 mois. - La reconstitution cellulaire sera étudiée par une analyse du chimérisme STR et par un phénotypage à 1, 2, 3 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Fonction rénale via le calcul de la clairance de la créatinine sera fait à 2 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Bilan hormonal et test de grossesse éventuel, et un myélogramme (selon hémopathie initiale) sera réalisé à 12 et 18 mois. - Scanner thoraco-abdomino-pelvien et tomographie par émission de positons (TEP/TDM) (selon hémopathie initiale) sera réalisé à 3 et 6 mois puis tous les 6 mois. - Electrocardiogramme, une échographie ou scintigraphie cardiaque et une exploration fonctionnelle pulmonaire seront réalisés à 12 et 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions
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Étude ITHER : étude visant à évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur dans la lutte contre le cancer, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Les immunothérapies ciblant PD-1 ou PD-L1 sont disponibles pour le traitement de plusieurs cancers et elles ont démontré une réponse clinique durable chez certains patients. Pour prédire la capacité de réponse des patients à ces immunothérapies, il est nécessaire de développer des outils pour suivre la réponse immune antitumorale de façon dynamique. La réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ (Th1) pourrait être un biomarqueur de l’efficacité de la réponse à l’immunothérapie. Ce dernier pourrait être analysé par un essai de laboratoire mis au point au CHU de Besançon. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Les patients auront des prises de sang à l’inclusion, puis 1 mois, 3 mois et 12 mois après le début du traitement avec un anti-PD-1 ou un anti-PD-L1. Les monocytes du sang périphérique et le plasma seront collectés ainsi que des échantillons de la tumeur. Les patients seront suivis pendant 12 mois.

Essai ouvert aux inclusions
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Étude PULSE : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du maintien d’une immunothérapie par avelumab après une polychimiothérapie de première intention notamment à base de sel de platine chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuse du pénis localement avancé ou métastatique. Le cancer de la verge est en forte augmentation. Il survient généralement entre 60 ans et 80 ans. Environ 90 % des tumeurs apparaissent au niveau du gland et/ou du prépuce. Les tumeurs primitives du corps pénien sont beaucoup plus rares, en revanche que les tumeurs secondaires, localisées au niveau du corps caverneux témoignant d’une maladie systémique. Ce cancer est souvent décelé à un stade avancé, les métastases sont tardives et peu fréquentes. L’étiologie est peu connue cependant, ils existent de nombreux facteurs de risque comme le phimosis, les infections à papillomavirus, le tabac, la chimiothérapie. Le traitement de référence repose sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie. Le ligand du récepteur PD1, PD-L1, est une cible thérapeutique clé dans la réactivation de la réponse immunitaire pour lutter contre de multiples cancers. L’avelumab est un anticorps monoclonal qui permet de réactiver le système immunitaire afin qu’il puisse lutter efficacement contre les cellules cancéreuses. Le principe de ce traitement et d’augmenter l’activité des lymphocytes T et d’induire une destruction des cellules tumorales par les cellules tueuses, les cellules NK. Il est en développement pour le traitement de certains cancers de la vessie et carcinome à cellule de Merkel. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance dans le maintien d’une immunothérapie par avelumab après une polychimiothérapie de première intention notamment à base de platine chez des patients ayant un carcinome des cellules squameuses du pénis localement avancé ou métastasique. Les patients recevront de l’avelumab, tous les 15 jours à chaque cure de 28 jours. Le traitement sera répété jusqu’à 3 et 6 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 32 mois après le début de l’étude.

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Etude QOLIBRY. Essai évaluant la qualité de vie des patients pris en charge en oncologie clinique au CHU de Besançon. [essai clos aux inclusions] Les symptômes liés à la maladie et/ou aux traitements sont fréquents chez les patients ayant un cancer et sont aujourd’hui mieux pris en compte par les médecins. La mesure de la qualité de vie liée à la santé s’est développée de façon importante et est devenue un indicateur pertinent d’évaluation et même un facteur pronostique de survie globale pour de nombreux cancers comme le cancer du sein, du colon ou du rectum… La qualité de vie est subjective et compliquée à évaluer, elle concerne les douleurs mais aussi l’état psychologique, social. Les patients sont de plus en plus demandeurs d’une prise en charge globale et pas seulement thérapeutique. L’objectif de cette étude innovante est de tester la faisabilité d’une collecte systématique des données de qualité de vie en utilisant des questionnaires standardisés lors du suivi des patients ayant un cancer du sein, du colon-rectum ou du poumon. Lors du suivi habituel pour sa maladie, le patient sera dirigé vers une salle dédiée aux mesures de la qualité de vie. Le patient se connectera à une tablette ou à une borne informatique, répondra aux questions relatives à sa qualité de vie, puis rejoindra son médecin réfèrent en consultation. Grâce au dossier médical informatisé, le médecin aura accès à l’évolution des différents paramètres et pourra réagir en temps réel en cas de modification sensible sur le poids, l’appétit, le moral etc. Chaque patient sera suivi pendant 4 mois.

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Etude SENTICOL III : étude de phase 3, randomisée et multicentrique évaluant la validation de la technique de cartographie du ganglion sentinelle et comparant les résultats entre les patientes n’ayant eu qu’une biopsie du ganglion sentinelle (SLN) et les patientes qui ont eu une biopsie du ganglion sentinelle et une lymphadenectomie (SLN + PLN) pour le suivi du cancer du col de l’utérus débutant. En cancérologie, le statut ganglionnaire constitue un facteur pronostique important ainsi qu'un critère décisionnel majeur de traitement adjuvant, rendant la lymphadénectomie indispensable. La détection du ganglion sentinelle qui s'est développée dans le but de réduire la morbidité de cette chirurgie extensive, représente une avancée majeure dans la prise en charge chirurgicale des cancers. L’objectif de cet essai est de valider la technique de cartographie du ganglion sentinelle et de comparer les résultats des patientes n’ayant eu qu’une biopsie du ganglion sentinelle (SLN) à ceux des patientes ayant eu une biopsie du ganglion sentinelle et une lymphadenectomie (SLN + PLN). Les patientes seront reparties de façon aléatoire dans l’un des 2 groupes suivants : Les patientes du premier groupe auront une biopsie SLN uniquement ainsi qu’une hystérectomie et trachélectomie. Les patientes du deuxième groupe auront une biopsie SLN et une dissection PLN ainsi qu’une hystérectomie et trachélectomie. Dans le cadre de cette étude les évaluations suivantes seront réalisées : A l’inclusion : * Dans les 30 jours avant la chirurgie : évaluation tumorale et collection du tissu tumoral. * Dans les 7 jours avant la chirurgie : examen physique complet (dont abdominal et pelvien), et évaluation des complications lymphatiques et des membres inférieurs (gonflement, symptômes neurologiques); bilan biologique ; remplissage de questionnaires de qualité de vie (QdV). Pendant la chirurgie sous anesthésie générale ; examen pelvien ; lymphoscintigraphie planaire (ou SPECT/CT) ; cartographie SLN et biopsie SLN ; examen histologique et collection du tissu tumoral, dissection PNL (pour le 2ème groupe de patientes seulement) et hystérectomie et trachelectomie. 30 jours (+/-7 j) après de la chirurgie : examen physique complet (dont abdominal et pelvien), évaluation des complications lymphatiques et des membres inférieurs (gonflement, symptômes neurologiques) ; évaluation tumorale et collection du tissu tumoral (si chirurgie pour confirmer progression) ; bilan biologique ; remplissage des questionnaires de qualité de vie. Au cours de la période de suivi (tous les 3 mois la 1ère année, tous les 4 mois la 2ème année puis tous les 6 mois au cours des années 4, 5 et 6) : examen physique complet (dont abdominal et pelvien), évaluation des complications lymphatiques et des membres inférieurs (gonflement, symptômes neurologiques) ; évaluation tumorale et collection du tissu tumoral (si chirurgie pour confirmer la progression du cancer) ; bilan biologique ; remplissage des questionnaires de qualité de vie.

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Étude ITHER : étude visant à évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur dans la lutte contre le cancer, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Les immunothérapies ciblant PD-1 ou PD-L1 sont disponibles pour le traitement de plusieurs cancers et elles ont démontré une réponse clinique durable chez certains patients. Pour prédire la capacité de réponse des patients à ces immunothérapies, il est nécessaire de développer des outils pour suivre la réponse immune antitumorale de façon dynamique. La réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ (Th1) pourrait être un biomarqueur de l’efficacité de la réponse à l’immunothérapie. Ce dernier pourrait être analysé par un essai de laboratoire mis au point au CHU de Besançon. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Les patients auront des prises de sang à l’inclusion, puis 1 mois, 3 mois et 12 mois après le début du traitement avec un anti-PD-1 ou un anti-PD-L1. Les monocytes du sang périphérique et le plasma seront collectés ainsi que des échantillons de la tumeur. Les patients seront suivis pendant 12 mois.

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